Cette décision met fin à un processus de restructuration judiciaire et permet à Chrono de sortir de l’insolvabilité et de remettre 37 M$ à ses créanciers.
L’offre de dernière minute de l’entrepreneur Luc Poirier a été rejetée par le tribunal, nous rapporte La Presse.
Il l’a jugé irrecevable.
Le juge Jacques G. Bouchard a estimé que le plan de restructuration proposé par Starlink était le meilleur choix pour les créanciers de Chrono, dont fait partie Investissement Québec.
Grâce à cette acquisition, Starlink consolide sa position dans le marché du transport aérien privé au Québec.
L’entreprise, qui exploite déjà un aérogare à Montréal-Trudeau, pourra désormais offrir ses services à partir d’un deuxième terminal situé à Saint-Hubert.
Les actionnaires minoritaires de Chrono, qui verront leurs actions annulées, ont contesté cette décision et risquent de perdre un peu plus de 5 M$.
Ils allèguent que le processus de vente aurait été biaisé en faveur de Starlink.
Le tribunal a toutefois rejeté ces allégations.
Cette transaction permettra à Chrono de rembourser une partie de sa dette, notamment envers la Banque de développement du Canada et Investissement Québec.
Cependant, cette dernière pourrait subir une perte sur les débentures qu’elle détient.