Le maire, Mario Lemay, a expliqué le 14 mai les provenances de cet excédent.
Les revenus d’intérêts ont notamment rapporté un peu plus de 1 M$ (1 091 000 $) à la Municipalité alors que les droits de mutations immobilières ont engendré un surplus de 600 000 $ l’an dernier.
Le report du nettoyage des étangs aérés et de l’usine de traitement des eaux usées a permis de repousser à 2024 un montant de 1,4 M$.
La Ville a autrement fait des économies dans les services (870 000 $) ainsi que dans les salaires (275 000 $), principalement en raison de postes vacants non remplacés.
Les taxes foncières et tarifs (75 000 $), les subventions (255 000 $) et la réserve pour imprévus non utilisée (570 000 $) ont aussi eu un impact dans la formation de cet excédent.
La dette consolidée de Sainte-Julie s’établit maintenant à environ 53 M$ et elle inclut les dépenses d’investissement à financer et les organismes paramunicipaux, dont la SEMECS et EXO-ARTM.
En excluant ces dépenses, la dette julievilloise est d’approximativement 39,1 M$.
La richesse foncière uniformisée de la Ville a aussi connu une hausse, essentiellement à cause de l’augmentation des valeurs immobilières en 2023.
Celle-ci atteint désormais 1,18 milliard de dollars.
L’effet de la hausse des quotes-parts à la Régie de police et à la MRC s’est fait ressentir dans le rapport financier.
Les charges nettes par logements et locaux, avec amortissement, sont passées de 3 870 $ en 2022 à 4 068 $ en 2023.
Mario Lemay est, somme toute, content de la gestion des finances de la Ville.