Même si ce bâtiment est une partie du patrimoine de la ville, la plupart des citoyens rencontrés s’entendent pour dire que ce scénario était devenu inévitable.
Ce monument historique de style néo-Tudor a été construit entre 1884 et 1886.
Indiquons que la Municipalité a tranché lors de son conseil de mars et s’est adressé au Tribunal en faveur de la démolition du bâtiment délabré du 263, rue Elm.
La conseillère Stéphanie Verreault s’est retirée du vote, laissant place à une décision unanime moins une voix après avoir révélé son conflit d’intérêts.
Le conseiller Claude Ferguson, avec le soutien de ses collègues, a initié une procédure judiciaire pour sécuriser ce lieu qui menaçait d’effondrement.
Il y avait aussi une absence de solutions alternatives, ce qui a finalement motivé la résolution prise pour la sécurité publique.
Quelques résidents du secteur, questionnés par le FM 103,3, se sentent soulagés de le voir maintenant démoli.
Ils espèrent voir bientôt un immeuble utile à la population le remplacer.
Le conseiller Loïc Blanquaert s’est prononcé dissident à l’action menée par la Ville de faire appel à un avocat pour la démolition du temple puisque le bâtiment appartient à un promoteur privé.
La mairesse Pascale Mongrain a assuré que la facture de démolition ne serait aucunement assumée par la Ville.
Elle a aussi expliqué le rôle des avocats de chaque partie impliquée dans le dossier.