Le Québec vient de perdre, samedi soir, Jean-Pierre Ferland, né le 24 juin 1934 à Montréal.
Un des plus grands auteur-compositeur-interprète emblématique de la chanson québécoise a tiré sa révérence tout doucement entouré des siens,
Sa carrière, débutée dans les années 1950, a pris son envol avec des albums tels que « Jaune » (1970), considéré comme une œuvre phare de la musique francophone canadienne.
À Paris, il collabore avec Michel Robidoux pour créer « Jaune ».
Cet album représente une réinvention majeure pour Ferland.
Ce projet ambitieux, mêlant rock, folk et orchestration classique, a aussi marqué un tournant dans la chanson québécoise.
Dans les années 1980, Jean-Pierre Ferland se concentre surtout sur la télévision avec des émissions telles que Station soleil et Ferland-Nadeau en direct.
Sa période musicale est moins fructueuse, ses albums de cette époque étant peu remarqués.
Son projet majeur, Gala, une comédie musicale, se solde par un échec critique et financier en 1989.
Toutefois, il rebondit dans les années 1990 avec l’album Écoute pas ça en 1995, qui inclut des chansons marquantes comme La musique et Une chance qu’on s’a.
M. Ferland est connu pour sa poésie riche et ses mélodies captivantes qui explorent souvent les thèmes de l’amour, de la solitude et de la beauté du quotidien.
Au fil des décennies, il a accumulé de nombreux honneurs, dont des Félix pour l’ensemble de son œuvre, affirmant ainsi son statut de légende vivante dans l’industrie musicale du Québec.
Patsy Gallant affirme que: « Nous avons perdu un géant de la langue française, un poète et un artiste tellement important dans l’histoire de la musique québécoise. »
Mélissa Bédard a dit de lui: Jean-Pierre avec toute ta gentillesse et ton humour, « Tu as su embellir ma vie et me démontrer qu’en restant humble, à l’écoute du public et toujours disponible, on devient un GÉANT. »