Cette dernière met en lumière des témoignages de résidents et de personnes proches aidantes (PPA) sur des cas préoccupants perpétrés par les propriétaires, gestionnaires et les employés.
Cette étude qualitative descriptive démontre que la maltraitance s’exprime par des soins omis ou inadéquats, des engagements non respectés, la non-reconnaissance des besoins des résidents ainsi que des représailles de la part des gestionnaires lorsqu’ils osent se plaindre.
Demandant une action immédiate, Marco Monzon, du Comité droits des aîné(e)s en résidences privées de l’Agglomération de Longueuil, soutient que « cette étude souligne l’urgence d’agir pour protéger les aînés vivant dans les RPA et garantir leur bien-être et leur sécurité ».
La recherche propose plusieurs mesures pour soutenir les résidents et leurs proches, dont le financement adéquat d’autres types d’habitations pour les aînés, principalement dans le contexte de pénurie de logements.
Du côté des RPA, ces dernières recommandent entre autres la création et le soutien des comités de milieux de vie indépendants.
Ceux-ci joueraient un rôle dans l’identification des besoins des résidents et le suivi des situations potentielles de maltraitance.