Le SPAL pourrait finir l’année avec un total de 48 événements, soit 10 de plus qu’en 2023.
En l’espace de deux mois et demi, la Rive-Sud a été le théâtre d’un meurtre, d’une tentative de meurtre et de huit autres incidents, dont quatre possessions d’armes à feu.
Un individu a même été intercepté alors qu’il effectuait une transaction d’une carabine semi-automatique.
Autrement, les enquêteurs des crimes majeurs du SPAL ont été sollicités à deux reprises depuis janvier pour des événements impliquant des coups de feu.
L’inspecteur Jean-François Lapolice explique qu’il s’agit d’enquêtes complexes dans lesquels les enquêteurs ont « souvent peu de témoins » en plus « des suspects qui ont quitté les lieux ».
« Ça demande plusieurs heures sur la scène de crime », a-t-il ajouté.
L’inspecteur tient toutefois à préciser qu’actuellement, « il n’y a pas de guerre de clans qui se disputent le contrôle d’un territoire ».
Il constate cependant une certaine « mouvance » des gens criminalisés, ce qui pourrait en partie expliquer cette hausse.
Ces derniers délaissent de plus en plus l’île de Montréal pour venir s’établir à Longueuil.
Finalement, le SPAL a répertorié une agression armée sur son territoire jusqu’à présent.