L’organisme dénonce le manque de construction de logements sociaux essentiels pour palier la crise du logement actuelle.
Il note également qu’à Châteauguay, moins de 0,3% des logements locatifs sont disponibles.
Selon l’organisateur du FRAPRU, Carl Lafrenière, le gouvernement aurait pu éviter cette pénurie.
Près de 50 000 ménages québécois consacrent 80% de leurs revenus au loyer selon le « Dossier noir sur le logement et la pauvreté » réalisé par le FRAPRU en septembre dernier.
Face à ce constat, le FRAPRU, le Comité logement Rive-Sud et le Comité logement de Beauharnois ont interpellé mardi matin la députée de Châteauguay, Marie-Belle Gendron.
Ces organismes réclament qu’une partie des fonds publics serve à financer un programme de construction de logements sociaux à long terme.
Pour Carl Lafrenière, la crise du logement actuelle surpasse celle du début des années 2000.
« Les taux d’inoccupation et l’explosion des coûts du loyer touche l’ensemble des régions du Québec ».