Ce moratoire est essentiel tant que le plan complet du projet incluant les coûts publics n’aura pas été déposé publiquement.
C’est le cas aussi pour les impacts anticipés au volet économique, sanitaire et climatique, présents et futurs.
Des analyses sérieuses et poussées doivent être faites au préalable, soutient Halte-Air Saint-Hubert.
Elles doivent par la suite faire l’objet de discussions publiques avec les citoyens.
La Coalition affirme aussi que les gestionnaires de DASH-L taisent certaines vérités relatives à la probable venue de plus gros transporteurs à Saint-Hubert en 2025.
D’une part, les pistes de l’aéroport ne sont tout simplement pas assez longues pour accueillir de tels avions.
Puis, l’objectif serait d’accueillir 4 millions de passagers annuellement, c’est-à-dire 11 000 passagers par jour.
Ceci nécessiterait 40 000 vols par année, donc une centaine de vols par jour.
Le plan de financement du projet resterait à finaliser et il faut connaître les prétentions environnementales.
Il faut aussi évaluer l’apparition de contaminants en grande quantité, ajoute la Coalition.