Il s’agit d’un « moment historique » pour l’entreprise de s’implanter sur le continent nord-américain, selon ses dignitaires présents à la première pelletée de terre.
Le choix de l’emplacement s’est finalement fait à Saint-Hubert pour qu’H55 se rapproche, entre autres, de ses clients majeurs, comme Pratt & Whitney et Harbour Air.
Cette future usine de 13 000 pi carrés, dans un premier temps, va produire des blocs-batteries pour les avions électriques et sera aussi un pôle de développement autour l’industrie de l’aéronautique.
L’entreprise compte aussi employer jusqu’à 200 travailleurs dans les années à venir.
Elle vise également la livraison de ses premières batteries dans « moins d’un an », afin de contribuer rapidement à la décarbonisation de l’aviation au Québec.
L’entreprise suisse bénéficie actuellement du soutien financier du gouvernement du Canada, avec une contribution remboursable de 10M$.
Du côté de la Ville, la mairesse, Catherine Fournier, espère que Longueuil deviendra à termes l’avenir de l’aviation verte.
Le cofondateur et président exécutif de H55, André Borschberg, rajoute que cette technologie électrique pourrait bien être intégrée au transport aérien régional d’ici 2030, de façon hybride.
Rappelons qu’H55 est la créatrice d’une technologie baptisée Solar Impulse, permettant à des avions de capter l’énergie pour alimenter leurs batteries.
Cette technologie a permis à un premier avion de faire le tour du monde entièrement grâce à l’énergie solaire.