Les élus de Sainte-Julie, lors du dernier conseil, ont approuvé cette requête.
En effet, la Régie a notifié à la Ville un déséquilibre fiscal entre la contribution financière des 17 villes qui la composent et les villes desservies par la Sûreté du Québec.
La Régie constate, par exemple, que l’accès aux subventions par la ville de Montréal, pour faire face aux difficultés de recrutement, équivaut au salaire d’un policier sur deux.
Cela représente environ 45 millions de dollars par année et pendant cinq ans.
Alors que la Régie explique ne percevoir aucune subvention de fonctionnement pour l’aider dans ses opérations.
Pour maintenir un service de police de niveau 2, celle-ci a besoin de financement autre que les quotes-parts défrayées par les villes de son territoire.
Ces quotes-parts auraient d’ailleurs considérablement augmenté ces dernières années.
Enfin, la pénurie d’effectif a aussi été évoquée.
Cette dernière causerait un certain épuisement au sein des employés de la régie.
Mais cela aurait aussi un impact sur la sécurité des citoyens.