C’est le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC) qui a publié cette analyse dans le Canadian Medical Association Journal.
Le Groupe a utilisé des données agrégées pour estimer les taux d’infection des citoyens au virus, par infection ou par vaccination, dans l’ensemble du pays.
Il a aussi étudié trois périodes pour arriver à ces résultats : la pré-vaccination, le développement des vaccins et les vagues d’Omicron.
Le codirecteur de l’étude, Dr Bruce Mazer, explique que l’immunité (ou séroprévalence) acquise par l’infection était passée à 47 % à la mi-juin 2022, après six mois de circulation du variant Omicron.
Elle a ensuite augmenté de 6,4% par mois en moyenne, pour atteindre enfin le seuil des 75% en mars 2023.
Or, cette tendance aurait considérablement ralenti depuis ce printemps.
Mais les auteurs concluent que cette possible diminution du niveau d’anticorps dépend aussi des variations en fonction de l’âge et de la géographie.
Ils suggèrent donc que la politique de santé publique s’adapte selon les tendances locales du moment.