La directrice générale de l’établissement, Marjorie Gamache, a déclaré au FM 103,3 que cette situation est commune à tous les organismes de répit au Québec.
Le manque de moyens financiers les empêche d’offrir rapidement des services essentiels aux familles d’enfants avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme.
Ces proches-aidants doivent se reposer et interrompre périodiquement les soins qu’ils donnent à temps plein, s’ils ne veulent pas se retrouver à bout de souffle.
Les impacts de l’épuisement sont nombreux et peuvent affecter gravement la vie des familles, comme l’explique Mme Gamache.
La directrice de l’Intermède insiste pour que Québec cesse de prendre les membres du communautaire « pour des magiciens » et accorde du financement supplémentaire.
Selon elle, c’est le seul moyen pour permettre aux maisons de répit de répondre rapidement aux besoins, tout en donnant de bonnes conditions à leurs intervenants.