Le coordonnateur de la Table itinérance Rive-Sud, Gilles Beauregard, précise que ces itinérants se rendent d’une rive à l’autre.
Ils le font dans les deux sens, pour obtenir les services dont ils ont besoin.
Des organismes de Longueuil proposent par exemple des chambres individuelles, dans des secteurs où la criminalité est moins élevée.
Au contraire, des itinérantes longueuilloises préfèrent se rendre à Montréal, où les refuges destinés aux femmes sont plus nombreux.
M. Beauregard note que l’arrivée d’itinérants dans des organismes d’autres villes fait déborder leur capacité d’accueil.
Le personnel est donc obligé de refuser un plus grand nombre de personnes dans le besoin issues de leur population locale.
Par conséquent, le coordonnateur espère que toutes les instances concernées vont unir leurs forces pour trouver des solutions à cet enjeu majeur.