C’est en raison des nombreuses intempéries des dernières semaines.
Ces intempéries représentent un poids supplémentaire qui pèse lourd sur la santé mentale de plusieurs d’entre eux.
« La météo n’a vraiment pas été du côté des producteurs », relate Hélen Bourgoin, coordonnatrice clinique à Écoute agricole, qui offre un service de travailleurs de rang en Outaouais et dans les Laurentides.
Les gels en mai ont retardé des cultures.
L’épaisse fumée des feux de forêt a bloqué les rayons du soleil, nécessaires à la croissance des plantes.
Il y a eu aussi la pluie et l’humidité, ce qui amène des bactéries dans les végétaux.
L’organisme Au Coeur des familles agricoles, qui déploie des travailleurs de rang dans 10 régions administratives du Québec, s’attend à une hausse des demandes de soutien psychologique au cours des prochains mois.