C’est pourquoi le Comité d’actions féministes de l’agglomération de Longueuil (CAFAL) a décidé de faire occupation du parc dès 13h30, et ce, durant l’après-midi.
Le message qu’elles veulent lancer est simple.
La crise du logement oblige les locataires à opter pour une tente dans un parc, une voiture, ou pour les plus chanceux, un sofa chez une connaissance.
«L’itinérance existe bel et bien à Longueuil, pendant que près de 2000 ménages sont en attente d’un HLM», soutient le CAFAL.
Le résultat de ce manque d’appartements est que les femmes locataires subissent davantage les contrecoups de la crise du logement.
Elles vivent trop souvent dans des logements trop petits, trop chers ou en mauvais état
Elles affirment ne plus vouloir de tours à condos de luxe comme il s’en fait autour du métro, sans commerces de proximité, sans école, mais souhaitent des logements sociaux, de qualité, en nombre suffisants.