Cette action visait à souligner qu’il y a un risque réel que ces élèves manquent de services professionnels en raison de postes laissés vacants.
Ils ont d’ailleurs manifesté hier devant le bureau du Ministre délégué aux services sociaux, Lionel Carmant à Longueuil.
La Fédération des professionnels estime que ce sont plus de 1000 postes professionnels en services directs, en services pédagogiques et en services administratifs qui demeurent à combler.
Ce serait le cas pour des postes de psychologues, d’orthophonistes et de psychoéducateur·trices.
La réussite éducative de plusieurs élèves montérégiens serait donc en péril, explique Guy Boivin, président du SPPM-CSQ.
De plus, les discussions aux tables de négociations sectorielles, où se joue la convention collective des professionnel·les de l’éducation, tournent en rond, ajoute-t-il.
La hausse salariale, la flexibilité versus le télétravail et de meilleurs conditions de travail sont au coeur des pourparlers.