Cependant, le ministre de l’Énergie et de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, dit que sa préférence va vers le secteur privé.
Il a indiqué cet élément lors d’un événement mardi portant sur le secteur de l’énergie organisé par le journal « Les Affaires ».
Selon le ministre, la province manque d’électricité et la situation actuelle ne se prêterait pas à une nationalisation de l’industrie éolienne québécoise.
Toutefois, le privé pourrait jouer un rôle dans l’hydro-électricité, pour de plus petites centrales, soutient le président et chef de la direction d’Innergex, Michel Letellier.
Une solution que semble écarter le ministre Fitzgibbon.
Innergex a commencé ses affaires avec de petites centrales hydro-électriques dans les années 1990.
M. Letellier croit que Québec peut apporter des changements à la Loi au terme des consultations gouvernementales et au monopole d’Hydro-Québec pour les grandes centrales.
Le président d’Innergex croit que Québec devrait redonner au privé des centrales de plus de 50 MW (pour en faire l’entretien et augmenter leur capacité de production).