C’est La Presse qui a révélé ces arguments, dans une déclaration sous serment du directeur général de DASH-L, Yanic Roy, lundi.
On le rappelle, Chrono Aviation dénonce l’interdiction des liaisons nocturnes, entre 23h et 6h, à compter d’avril 2024.
Pour la compagnie, DASH-L enfreint les modalités du bail de 30 ans, de 2018.
Chrono verrait aussi un contrat d’à peu près 100 M$ menacé par une telle mesure.
Des dizaines de millions de dollars d’investissement risquent aussi d’être freinés.
A noter que ces allégations n’ont toutefois pas encore été prouvées devant un tribunal.
La compagnie d’aviation intente donc une poursuite contre l’Aéroport Montréal-Saint-Hubert.
De plus, de nombreuses plaintes de résidents du secteur avaient été déposés, à cause de ces nuisances sonores.
L’Aéroport se justifie également d’avoir donné la possibilité à Chrono de mettre en place des solutions alternatives.
Or, la direction de l’avionneur a préféré « la voie de la confrontation », souligne M. Roy.