Charles-Antoine Caroche a exprimé ses griefs aux élus, en séance publique du mois d’avril.
En fait, l’administration municipale veut qu’il retire sa haie de cèdres, pour qu’il plante ensuite du gazon à son emplacement.
Elle veut ainsi se débarrasser d’un obstacle pour ses travaux d’élargissement des bordures de la rue Francine.
Cependant, M. Caroche souligne que le gazon est une plante nocive, notamment parce qu’il consomme trop d’eau et résiste mal aux sécheresses.
Il se demande donc pourquoi la Ville, qui assure être pro-environnement, insiste pour abattre et remplacer de la végétation saine, tout en élargissant une surface de béton dans un quartier résidentiel.
Les élus ont eu des réactions partagées face à ces propos.
La conseillère Marie Ève Plante-Hébert assure que la rue Francine est « une des pires » de la ville au niveau de la qualité de l’asphalte et que des travaux y sont essentiels.
Pour sa part, le conseiller Patrick Dion reconnaît que la rue Francine est déjà « trop large » et qu’elle mériterait, au contraire, d’être rapetissée et mieux verdie.
Enfin, le maire Frédéric Galantai défend la volonté environnementaliste de son administration.