En fait, ce projet de loi 23 vise à donner plus de pouvoirs au ministre en poste, notamment pour désigner les directeurs généraux des centres de services scolaires (CSS).
M. Drainville ajoute qu’il permettrait aussi au ministre d’annuler certaines décisions de ces établissements.
Cette nouvelle règlementation ne passe pas pour le président du Syndicat de Champlain (CSQ), Jean-François Guilbault.
Il y voit une atteinte à la liberté.
M. Guilbault attend de voir, tout de même, quelle portée aura réellement ce projet de loi, une fois adopté.
Quant à elles, les directions des CSS n’ont pas souhaité se prononcer sur le sujet, dans l’immédiat.
À noter enfin que le projet de loi 23 prévoit la création d’un « Institut national d’excellence en éducation ».
Il aura pour mission de diffuser les meilleures pratiques en enseignement et de se prononcer sur les programmes de formation des futurs professeurs.