Elle était députée de Marie-Victorin au moment des faits.
Rappelons que Harold Lebel a été reconnu coupable d’agression sexuelle en novembre dernier.
En mars, Mme Fournier a demandé au juge Serge Francoeur, de la Cour supérieure du Québec, de lever l’ordonnance de non-publication qui protège son identité en date du 18 avril.
Elle a expliqué que sa demande visait à pouvoir discuter publiquement et ouvertement de son expérience dans le système de justice en participant à un documentaire, à visage découvert.
Après avoir été trouvé coupable en novembre, Harold LeBel a été condamné à huit mois de prison.
Il a obtenu, le mois dernier, une permission de sortie préparatoire à la libération conditionnelle qui a été fixée à dimanche dernier, le 16 avril.
L’ancien député LeBel s’est engagé à suivre des thérapies sur les problématiques d’ordre sexuel et de dépendance affective.
Devant les commissaires aux libérations conditionnelles, il a admis l’agression qu’il a commise, se disant bouleversé par le témoignage de la victime au procès.
