Ils voulaient d’une certaine façon lui transmettre le message qu’il faut maintenir ouverte ouverte la porte aux projets d’expansion du réseau public.
De fait même, ils ont voulu ajouter de tenir fermée l’autre porte au secteur privé.
Selon eux, le plan santé du ministre ouvre grande la porte au privé en prévoyant une offre de services fournis par des établissements qui « peuvent être soit publics, soit privés, » soutiennent-ils.
En fait, les travailleurs affiliés à la CSN affirment que les idées mises en avant par la CAQ ne sont pas nouvelles.
» Elles ne font que pousser plus loin les mauvaises solutions mises en place par les précédents gouvernements, » ajoutent-ils.
La CSN rappelle que la réforme du gouvernement s’appuie entre autres sur l’ouverture d’hôpitaux entièrement gérés par le secteur privé.
« Le statu quo en santé et dans les services sociaux n’est plus une opton et nous avons des solutons pour renforcer le réseau et les services aux usagers », souligne le secrétaire-trésorier, Dany Chamberland.
Ils proposent plutôt une déprivatisaton, une décentralisation et davantage de démocratie.
Selon la CSN, des choix budgétaires devront être faits : ou bien faudra-t-il rediriger des ressources qui ne pourront être investies ailleurs, ou bien sera-t-il nécessaire de réviser éventuellement la couverture de certains de ces services.