L’UPA a d’ailleurs dévoilé ce matin les résultats d’un sondage effectué il y a quelques semaines auprès de 3 700 agriculteurs, dont plusieurs Montérégiens.
Le carburant, les engrais, l’alimentation et les frais de transports sont les intrants qui ont connu les plus fortes augmentations.
On apprend qu’une entreprise sur cinq défini sa santé financière comme mauvaise et une sur deux anticipe une détérioration d’ici un an.
Le résultat en bout de ligne, disaient des représentants de l’UPA ce matin, est un risque réel de perte financière d’ici 2025 pour un bon nombre d’entre eux.
Ceci signifie que plusieurs retardent des investissements importants, d’autres haussent leur marge de crédit et près de 4 % des producteurs songent à vendre leur entreprise pour survivre.
Ainsi, les producteurs lancent un appel à l’aide pour passer au travers de la crise financière avec la mise en place d’un compte d’urgence spécifique de la Financière agricole et autres moyens.
Martin Caron, le président directeur-général de l’UPA: