C’est ce qu’à déclaré la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) ce mercredi, à la suite de son enquête sur les circonstances entourant l’incident.
L’organisation a déterminé que Séguin se trouvait alors au centre d’une voie de circulation fermée, pour signaler des véhicules immobilisés à cause d’une paveuse.
On peut lire dans le rapport que « l’absence d’un moyen de communication verbale entre le signaleur routier et les travailleurs du chantier l’ont obligé à se positionner au centre de la voie […] afin de voir les situations d’empiétement. »
La CNESST souligne que cette gestion de la signalisation ne respectait pas les plans et devis spécifiques au chantier.
Cette déficience a donc exposé Marc Séguin à un danger de happement, qui a finalement mené à son décès.
Suite à leurs conclusions, les enquêteurs émettent plusieurs recommandations aux entrepreneurs routiers afin d’éviter que de tels accidents ne surviennent à nouveau.
Ils leur proposent notamment d’utiliser des moyens techniques pour le contrôle de la circulation en alternance, tels que des barrières pour signaleur.
La CNESST les incitent enfin à s’assurer que le signaleur se situe dans une position sécuritaire et que la signalisation mise en place est conforme aux plans spécifiques au chantier.