Le tribunal a rendu son jugement ce mercredi.
Il conclut que l’ancienne administration du maire Martin Murray a tenté une « expropriation déguisée » à l’encontre du directeur de SPC, le sénateur Paul J. Massicotte.
Le juge Lukask Granosik a précisé que « la désignation du boisé des Hirondelles en tant que « milieu naturel protégé » […] a été introduit hors du délai raisonnable et est, pour ce motif, irrecevable. »
Il ajoute qu’une municipalité ne peut « faire porter à un seul citoyen les effets de ses décisions, peu importe leur légitimité ou leur opportunité ».
La Ville de Saint-Bruno ne peut commenter ce jugement pour l’instant, puisque le dossier est encore judiciarisé.
Le maire, Ludovic Grisé-Farand, assure cependant que le conseil municipal va prendre le temps de bien l’analyser pour « en mesurer la portée ».
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