La construction de ce laboratoire a été annoncée la semaine dernière.
Il doit desservir l’ensemble de la région et la gestion en serait assurée par le CISSS de la Montérégie-Centre.
La 4e vice-présidente de l’APTS et technologiste médicale, Sandra Etienne, craint des contrecoups de cette décision.
« La réforme OPTILAB est en train de mettre en échec les capacités d’analyse du réseau public de santé et de services sociaux, essentielles pour offrir des services de proximité et de qualité à la population », dit-elle.
Elle estime que de mettre en branle un nouveau chantier évalué à 91,2 M$ constitue une grave erreur.
Elle ajoute que la centralisation de la majorité des analyses dans le parc industriel de Saint-Bruno va nuire au respect des délais requis pour offrir un service de proximité.
L’APTS soutient que les emplois stimulants seront centrés en un seul endroit, pénalisant du même coup les établissements de santé.