Ils ont donc manifesté mercredi à La Prairie devant les bureaux du ministre de la Santé, Christian Dubé.
M. Dubé est responsable des services préhospitaliers.
Ce débrayage concerne en fait les répondants médicaux d’urgence et le personnel de bureau d’Urgences-Santé.
Les premiers sont ceux qui qui prodiguent les premiers soins par téléphone en cas d’urgence.
Leur convention collective est arrivée à échéance le 31 mars 2020 et n’a pas été renouvelée depuis.
Selon le vice-président, trésorerie, du Syndicat des employé-es d’Urgences-Santé (SEUS–CSN), Éric Gloutney, ces travailleurs sont ainsi « constamment sur la corde raide, en sous-effectif [et] en heures supplémentaires ».
La vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN, Lucie Longchamps, ajoute quant à elle que ce personnel d’Urgences-Santé est sous-payé.
Elle déclare que « tous ceux qui effectuent un travail comparable ailleurs, par exemple au 911, gagnent beaucoup plus ».
Le ministre Dubé n’a pas encore commenté la situation.