Il y a d’abord l’importante pénurie de main-d’oeuvre.
Québec doit, selon le syndicat, opter pour une revalorisation des emplois dans les services publics.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé doit aussi s’affranchir des agences de placement et mettre fin au temps supplémentaire obligatoire (TSO).
Le président de l’APTS, Robert Comeau affirme que « la pénurie de main-d’œuvre atteint un point critique dans les plateaux techniques avec un risque de bris de service de façon régulière ».
De plus, ajoute le président, Québec fait face à des défis importants pour les services jeunesse.
Il est donc urgent d’établir des standards de pratique allégeant la surcharge de travail des intervenants.
Il faut aussi repenser l’organisation des soins et services offerts aux personnes aînées, en centres d’hébergement ou à domicile.
L’APTS se dit prête à contribuer à un exercice de révision avec le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Enfin, le syndicat déclare qu’il va se mobiliser et barrer la route au recours à la privatisation et à la dévalorisation des professions de ses 65 000 membres.