En effet, le sénateur et promoteur immobilier, Paul Massicotte, conteste encore une fois le rejet de sa demande d’autorisation pour mener un projet sur cet espace vert.
Le propriétaire de la firme Sommet Prestige Canada fait face à l’administration municipale et au ministère de l’Environnement dans cette affaire.
Ces derniers veulent pour leur part assurer la conservation du boisé, puisque ce milieu humide abrite plusieurs espèces végétales menacées.
Le dossier de l’avenir du Boisé des Hirondelles est dans les mains de la Cour supérieure du Québec depuis le mois de septembre dernier.
La Ville de Saint-Bruno avait alors mis fin à ses discussions juridiques et confié au tribunal le soin de défendre l’espace vert.
Enfin, le député de Montarville, Stéphane Bergeron, souligne un certain conflit entre le recours judiciaire de M. Massicotte et ses fonctions en tant que président du comité sénatorial de l’énergie.
Selon lui, il est « invraisemblable » que le sénateur invite ses collègues à s’attaquer à la crise climatique, tout en « s’entêtant à poursuivre en justice les autorités publiques qui tentent de protéger des milieux naturels ».
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