C’est ce qu’il a déclaré sur les ondes du FM 103,3 jeudi, lors d’un retour sur ce grave événement.
M. St-Jacques était à l’époque éleveur de porcs à Sainte-Pie, en plein cœur du fameux « triangle noir ».
Ce secteur a fait partie des derniers reconnectés au réseau électrique, puisqu’il faisait partie d’une coopérative et n’était pas alimenté directement par Hydro-Québec.
Par conséquent, les agriculteurs ont dû se serrer les coudes pendant une trentaine de jours après le 6 janvier.
Hydro-Québec a fini par envoyer des équipes d’agents sur le terrain afin de fournir des génératrices stationnaires.
Aussi, M. St-Jacques note que bon nombre de personnes et organismes d’autres régions ont offert leur contribution aux victimes du verglas.
De plus, des électriciens non affiliés à Hydro-Québec se sont déplacé pour aider les fermiers à brancher les appareils offerts par la société d’État.
Cet esprit d’équipe et cette solidarité interrégionale a marqué Christian St-Jacques.
Les événements qu’il a vécu il y a 25 ans font partie des facteurs qui l’ont convaincu de s’impliquer avec l’UPA.