En effet, les prix sont en recul depuis le printemps dernier et les surenchères sont moins fréquentes.
Résultat de cette tendance qui prend forme, les économistes prévoient la fin des hausses du taux directeur de la Banque du Canada.
Ces hausses successives ont fait grimper la facture de l’hypothèque de plusieurs centaines de dollars, si ce n’est de plusieurs milliers de dollars.
Les courtiers maintiennent en ce moment que les gens disent ne plus avoir à se lancer dans une guerre de surenchères et présenter des offres sans condition.
Ils peuvent aujourd’hui présenter des offres conditionnelles.
Un autre changement majeur pourrait également apparaître à l’horizon.
L’économiste principal de BMO Marché des capitaux, Douglas Porter, évalue de 25 % à 30 % les chances de voir l’économie canadienne éviter une récession.
Il croit aussi que le marché immobilier est l’un des points faibles de l’économie.
Selon lui, lorsque le présent cycle économique sera terminé, les prix des maisons auront dégringolé de 20 % à 25 %.
Déjà, ceux-ci ont déjà chuté de près de 10 %.