Le rapport a été déposé et rédigé par l’Office de participation publique de Longueuil (OPPL).
La mairesse Catherine Fournier veut définir une vision d’ensemble pour un développement intégré de la zone aéroportuaire.
Son message semble clair, son administration se montre fortement défavorable à tout projet de développement de projets de vols internationaux.
Elle invite même Développement Aéroport Saint-Hubert – Longueuil (DASH-L) à mettre une croix définitive sur cette avenue, à court, moyen et long terme.
La raison est simple, ajoute Catherine Fournier, ce projet est inacceptable socialement, et ce, pour des raison des répercussions environnementales.
Cependant, ajoute-t-elle, DASH-L peut envisager développer les vols québécois régionaux et canadiens, selon une adhésion plus importante de la population.
La zone aéroportuaire doit publier des études
C’est maintenant le temps de passer aux réflexions concernant son développement en respect avec la démarche participative menée par l’OPPL, ajoute la mairesse.
Elle veut aussi que l’organisme rende publiques les études passées et futures concernant les retombées économiques.
Mme Fournier s’attend aussi à voir les études sur les effets sur la santé, notamment en matière de bruit.
Elle se préoccupe également de voir un plan d’action dédié à l’atteinte de la carboneutralité de l’aéroport.
Un comité créé pour l’aérospatial
Catherine Fournier aussi annonce la mise en place d’une table de travail, présidée par Geneviève Héon.
Celle-ci aura le mandat d’élaborer un plan de développement de la zone aéroportuaire avec les partenaires privés et institutionnels présents au sein de cette zone.
L’objectif est de faire de Longueuil la capitale de l’innovation au Québec et matière d’aérospatiale.
Ce projet serait fait en compagnie d’un éventuel comité en économie circulaire et ESG (environnemental, social et de gouvernance).
Enfin, le gestionnaire de l’aéroport devra aussi « avoir la responsabilité de développer les meilleures pratiques internationales de la filière aéronautique. »