Ainsi, les automobilistes paieraient un certain montant selon la distance qu’ils parcourent sur les routes du territoire de la CMM.
L’organisme va d’abord lancer un processus d’appel d’offres public au début novembre, afin qu’une firme réalise une étude de faisabilité.
Cette étude devrait démarrer en janvier et se terminer en août 2023.
Ce projet de tarification au kilomètre vise d’ailleurs à compenser la diminution constante du produit des taxes sur l’essence.
Celui-ci décroît en effet de 0,6 % par année depuis 2017.
Cette taxe de moins en moins profitable est cependant une des principales sources de financement du réseau de transport collectif.
Ce manque à gagner pourrait donc hausser la contribution fiscale des usagers, des municipalités et des gouvernements, si aucune solution n’est entreprise.
La CMM note enfin que la tarification kilométrique est « la plus performante du point de vue de l’efficacité et de […] l’équité fiscale », selon un rapport de sa commission du transport datant de 2019.