Le magistrat a entendu mercredi la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) et l’organisme Sauvetage Animal Rescue.
Les deux organismes demandent une permission d’appel de la décision rendue par la Cour supérieure du Québec le 4 octobre dernier.
Le juge Andres Garin avait alors refusé d’émettre une ordonnance de sauvegarde pour empêcher Longueuil d’abattre les cervidés par une chasse contrôlée à l’arbalète.
Aussitôt la décision rendue, la Ville annonçait qu’elle irait de l’avant avec son plan de réduction du cheptel.
Les défenseurs des animaux demandent aussi au juge de la Cour d’appel de délivrer lui-même une ordonnance de sauvegarde en attendant qu’il se prononce sur le fond.
Le juge Hamilton n’a pas prononcé une telle ordonnance et n’a pas plus annoncé si la Cour d’appel acceptera d’entendre l’appel.
Il a cependant obtenu l’assurance des avocats de la Ville qu’il n’y aura pas d’abattage des animaux d’ici à ce qu’il rende une décision.