Ce projet de loi C-238 répondait en fait au récentes données démontrant un certain déclin du nombre de personnes parlant la langue française dans la province.
Les représentants à Ottawa de Longueuil-Saint-Hubert et de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères vont jusqu’à dire que « Justin Trudeau et Pierre Poilievre préfèrent croiser les bras plutôt qu’agir. »
D’ailleurs, M. Trudel remet en question la volte-face du chef conservateur sur le sujet de la protection du français.
En effet, la position de M. Poilievre était autrefois favorable aux mesures énoncées dans le projet de loi C-238, ce qui ne l’a pas empêché de le rejeter.
À noter que ce projet du Bloc Québécois proposait, d’une part, de demander une « connaissance suffisante du français pour les personnes vivant au Québec et souhaitant obtenir leur citoyenneté ».
Il recommandait aussi « l’obligation, pour les entreprises fédérales qui exercent leurs activités sur le territoire québécois, d’appliquer la Charte de la langue française. »