En fait, l’organisme rivesudois veut que le prochain gouvernement élu réalise au moins 50 000 logements de ce type à travers la province sur cinq ans.
De ce nombre, 1750 unités d’habitation devraient revenir à l’agglomération de Longueuil.
Il s’agit d’une demande partagée par plusieurs organismes de défense des droits des locataires.
Ceux-ci comptent notamment deux regroupements nationaux, soit le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ).
Le CLRS expose également ses autres revendications aux candidats en lice dans la région.
Il insiste donc pour que le futur gouvernement impose un contrôle obligatoire des loyers et renforce les protections des locataires contre les évictions.
Ses membres veulent enfin une meilleure protection du parc de logements locatifs encore abordables et la livraison de toutes les unités de logement déjà programmées dans AccesLogis.
Par ailleurs, l’organisme souligne que le taux d’inoccupation à Longueuil n’atteint maintenant qu’1,3 %, selon le dernier rapport de la Société canadienne d’hypothèque et de logement.
De plus, ces chiffres révèlent que 23 750 ménages locataires en Montérégie ont engouffré plus de la moitié de leur revenu pour leur loyer.