C’est ce que soutient dans un rapport la chercheuse de l’Université de Sherbrooke à Longueuil, Karine Bertrand.
En fait, les femmes ont vécu plus de stress que les hommes durant cette crise sanitaire.
Plusieurs facteurs sont en cause.
La perte d’emploi ou le télétravail, combiné aux responsabilités maternelles, en font notamment partie.
Mme Bertrand constate également une prise de psychotropes en contexte de violence conjugale.
La solitude fait aussi partie des raisons qui expliquent l’utilisation de substances.
La chercheuse a de plus, remarqué que la consommation en solitaire est dangereuse, puisque la personne ne connaît pas ses limites ou les effets de la substance consommée.
Karine Bertrand précise enfin qu’il est plus difficile pour les femmes d’aller chercher de l’aide lorsqu’elles ont un problème de toxicomanie.