Cette situation inquiète fortement la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ).
En effet, la fédération estime qu’il va manquer « un peu plus de 4124 intervenantes » en Montérégie au cours des cinq prochaines années.
Sa présidente, Valérie Grenon, insiste qu’il « faut donner envie d’une carrière en petite enfance aux jeunes du secondaire. »
Elle insiste qu’il faut « donner un coup de barre pour augmenter les inscriptions à la technique ».
De plus, la présidente du Syndicat des intervenantes en petite enfance de Montréal (SIPEM-CSQ), Anne-Marie Bellerose, craint que Québec ne mise trop sur des formations à court terme au détriment de la TEE.
Elle affirme que le gouvernement « ne cesse de niveler les qualifications requises vers le bas », en dépit de la baisse de qualité du service à l’enfance.
La FIPEQ-CSQ propose au contraire une vision à long terme, notamment en facilitant le passage d’une formation courte à la TEE.
Elle propose enfin de rendre les bourses Perspectives Québec plus flexibles et plus facilement recevables, pour augmenter le nombre d’étudiants inscrits au programme.