C’est du moins ce qu’estime la présidente du Syndicat des professeures et professeurs du Cégep Édouard-Montpetit, France Demers.
Actuellement, la loi oblige les élèves québécois à fréquenter des écoles primaires et secondaires francophones.
Elle ne s’applique toutefois pas aux niveaux d’enseignement supérieurs.
Mme Demers estime que le programme anglophone offert à l’École nationale d’aérotechnique pourrait être menacé.
Ce serait probablement le cas si la loi 101 s’appliquait au collégial.
Une augmentation importante de la clientèle dans les établissements francophones serait aussi à prévoir, selon elle.
Le gouvernement Legault a récemment rejeté la proposition du Parti québécois d’étendre la loi 101 au réseau collégial.
Les membres du Syndicat des professeurs et professeures du Cégep Édouard-Montpetit (SPPCEM) doivent voter sur cette question en avril.