En effet, M. Des Ormeaux a assuré au conseil municipal le 14 février que cette compagnie bannie à Montréal « fait partie d’un protocole de contrôle de suivis très précis ».
Beauregard est donc sujette à des suivis rigoureux sur son travail effectué.
La Ville surveille aussi ses déplacements vers les sites de dépôts où elle a l’autorisation de déposer ses eaux usées.
D’ailleurs, M. Des Ormeaux souligne que l’entreprise de Saint-Jérôme ne figure pas au Registre des Entreprises Non Admissibles (RENA) du Québec.
Cette liste contrôlée par l’Autorité des Marchés Publics (AMP) vise à assurer l’intégrité de fonctionnement des fournisseurs qui font affaires avec les villes.
Beauregard a donc le droit de soumissionner comme toute autre firme, puisqu’elle ne figure pas au RENA.
Enfin, Jacques Des Ormeaux soutient que renouveler le contrat de l’entreprise pour un an est plus profitable pour la Ville de Saint-Lambert.
Il aurait été plus coûteux de faire un appel d’offre pour un nouveau fournisseur, compte tenu de l’explosion des prix du marché actuel.
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