C’est ce qu’a appris Le Devoir.
En fait, le parc national des Îles-de-Boucherville et celui du Mont-Saint-Bruno sont surpeuplés de ces cervidés.
La SEPAQ n’aurait d’autres choix compte tenu des risques que les bêtes représentent pour l’écosystème des parcs.
Les cerfs seraient aussi en danger en raison d’un manque criant de nourriture dans les parcs.
Un porte-parole de la SEPAQ a dit au quotidien que l’intervention doit être faite après avoir élaboré un plan spécifique de réduction des populations.
Ce serait donc à l’automne ou durant l’hiver 2022.
Il y aurait, actuellement, un cheptel de 30 bêtes par km² et des données scientifiques disent qu’il ne devrait y en avoir que cinq par km².
Ces données sont pour les Îles-de-Boucherville.
Le parc du Mont-Saint-Bruno en aurait une quinzaine par km², soit environ une centaine de trop.
L,opération serait faite sous la supervision de vétérinaires,
Un biologiste a ajouté qu’un fois cette opération effectuée, la Société des parcs devra opter pour un plan de contrôle des cerfs.
La viande des bêtes abattues ira à des organismes d’aide alimentaire.