Ce revirement de situation arrive alors que le ministre des finances, Éric Girard, vient de compléter la conception du projet de loi.
Le premier ministre précise qu’il veut ainsi éviter de causer plus de division entre les Québécois.
M. Legault pense que son rôle politique lui donne effectivement la responsabilité d’assurer une certaine « paix sociale ».
Il soutient que la contribution santé a été conçue pour n’être qu’un incitatif à la vaccination.
Son objectif n’était que d’inciter ceux qui n’avaient toujours pas reçu leur première dose à aller la chercher.
Par conséquent, François Legault refuse d’admettre que sa proposition d’imposer ce projet de loi était une erreur de jugement.
À noter par ailleurs que le directeur national de la santé publique, Luc Boileau, n’avait pas été consulté par rapport à la conception et l’adoption de la contribution santé.