Ce surplus s’élèverait donc à une cinquantaine de cervidés au parc Michel-Chartrand, environ 250 au Parc National des Îles de Boucherville et près de 200 au parc du Mont Saint-Bruno.
Ces chiffres excluent d’ailleurs les quelques centaines de cerfs vivant dans l’ensemble des boisés entre Boucherville, Varennes et Ste-Julie, y compris dans le Boisé du Tremblay.
D’ailleurs, la période d’accouplement des cerfs vient de se terminer, ce qui veut dire que leur nombre gonflera encore plus d’ici la mi-mai ou le début du mois de juin.
Cette surpopulation s’explique notamment par l’absence de prédateurs naturels sur le territoire.
De plus, il est interdit de chasser les cervidés présents sur les Îles et sur le Mont, puisque ces parcs sont gérés par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).
Ainsi, les cerfs de Virginie se reproduisent en trop grand nombre et mettent en péril la végétation et, par extension, d’autres espèces animales.
Le ministère de la Faune et des parcs du Québec ainsi que les gestionnaires de la SÉPAQ sont au courant de la problématique.
Aucune solution ne semble toutefois faire l’unanimité parmi les experts et la population.
Initiative de journaliste local – François Laramée