Malik Smith, 25 ans, veut effectivement obtenir un dédommagement de plus 61 000$.
Des policiers l’auraient arrêté à tort devant son domicile le 21 juin 2017.
Les agents l’ont ensuite détenu et interrogé pendant neuf heures avant de le relâcher sans accusation.
Selon le Devoir, c’est un policier de la Régie qui a envoyé ses collègues arrêter M. Smith, sans être lui-même en service.
Il a cru entendre un coup de feu peu après avoir interpellé M. Smith dans la rue et avoir noté sa plaque d’immatriculation.
Malik Smith déplore que des agents aient associé ses activités à celles de gangs de rue.
Le Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR) a donc porté plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) au nom de M. Smith.
La CDPDJ conclut que que M. Smith aurait été victime de « discrimination et de profilage fondés ».
Elle demande donc des dédommagements monétaires et une formation appropriée pour le policier accusateur.
Celui-ci a toutefois refusé de se conformer aux demandes de la CDPDJ.
Enfin, la Régie intermunicipale de police Roussillon devrait commenter la situation prochainement.