Elle a énuméré les principales causes de cette détresse lors de la séance du conseil municipal du 22 novembre.
Premièrement, Québec impose à Saint-Lambert une formule de partage des dépenses de l’agglomération de Longueuil, tout comme aux autres villes liées.
Toutefois, Mme Mongrain soulève le fait que la ville n’a aucun parc industriel.
Ainsi, Saint-Lambert doit partager son « magot » chaque année uniquement en fonction de ses taxes résidentielles.
La dette accumulée de la Ville (totalisant 75 M$) contribue également à sa détresse budgétaire.
C’est aussi le cas du vieillissement de ses infrastructures et de ses routes, dû au manque d’entretien et aux taxes inférieures à la moyenne.
Selon Pascale Mongrain, toutes ces situations créent des contraintes pour l’adoption du budget 2022.
Elle rassure les citoyens qu’elle n’envisage pas l’implantation de taxes supplémentaires, puisque « la capacité de taxer la communauté semble atteinte. »
Toutefois, la mairesse annonce que des décisions devront être prises pour obtenir du financement, compte tenu des limites imposées à la Ville.