Le cap semble rester le même selon un article d’initiative en journalisme local publié par la Presse Canadienne.
Cet objectif, datant de 2015, était de faire décoller environ 150 avions par semaine pour environ 2020.
On se souvient que le fédéral avait alors annoncé un investissement de 17 M$ pour restaurer les pistes d’atterrissage de l’aéroport.
Selon la direction de l’aéroport, il reste à construire une aérogare et c’est conditionnel à la venue d’un transporteur à bas tarif, comme par exemple Porter Airlines.
Toutefois, divers obstacles restent à surmonter.
Il peut s’agir de restrictions réglementaires, d’un avantage concurrentiel appelé à se réduire avec l’arrivée d’un nouveau trajet ferroviaire, et des voisins à convaincre.
L’Aéroport Saint-Hubert – Longueuil doit devenir un choix, comparativement à Plattsburgh et à Burlington, pour les vols vers des destinations du Sud, surtout en hiver.
Mais tout le travail commence par une campagne de séduction chez Aéroports de Montréal (ADM) pour mettre fin à son monopole sur les vols internationaux.