Selon eux une loi spéciale ne doit pas être imposée à la place de pourparlers, car disent-ils, c’est au contraire un aveu d’incompétence.
Denis Trudel reproche au gouvernement fédéral de ne pas être suffisamment intervenu dans le conflit de travail au Port de Montréal depuis son déclenchement en août dernier.
«Le premier ministre doit intervenir personnellement et directement auprès des parties pour que chacune fasse un compromis immédiat afin que les activités du port reprennent sans l’intervention d’une loi spéciale», ajoutent les deux Bloquistes.
Ils ajoutent qu’il doit aussi lancer une médiation intensive entre les parties afin d’en arriver à une solution qui ne mette pas en péril ni l’économie québécoise, ni l’obligation de négocier aux employeurs avec une loi spéciale offerte sur un plateau d’argent.
Il faut aussi éviter les problématiques comme celles vécues l’hiver dernier, dont la pénurie de propane causé par le conflit de travail du Canadien National dans le domaine ferroviaire.