Les Producteurs de grains du Québec (PGQ), tout comme ceux de la Montérégie, anticipent des pertes importantes causées par le froid et la neige arrivés trop trop hâtivement.
Le constat que les producteurs de maïs font est que les trois-quarts de leur production sont encore dans les champs et les tiges sont fragilisées et cassées.
Les pertes financières pourraient atteindre 675 M$ pour l’ensemble des producteurs au Québec.
Le portrait est semblable pour les productions de soya, alors que les pertes pourraient atteindre 500 M $, puisque près de 10 % des superficies sont maintenant ensevelies sans avoir été récoltées.
Le président des PGQ, Christian Overbeek, parle d’une réelle détresse qui commence à se faire sentir sur le terrain avec notamment une baisse de rendement, une baisse de la qualité des grains, un rejet de la part du marché et la compaction des sols humides.
Les producteurs demandent une rencontre avec le gouvernement du Québec pour identifier des solutions à la crise.
Auteur : Henri-Paul Raymond