L’activiste autochtone, Mélissa Mollen-Dupuis demande aux citoyens qui se sont mobilisés pour les cerfs de Longueuil de reprendre du service pour sauver le caribou forestier de Val-d’Or.
Il ne reste que 7 de ces spécimens de ce cheptel.
Il y en a à trois endroit dans la province, comme en Gaspésie, mais l’espèce est en voie d’extinction.
Ces derniers sont présentement dans un enclos dans la forêt boréale, en attente d’une meilleure solution plus permanente pour assurer leur survie, depuis le mois de mars.
Dans une lettre ouverte dans La Presse parue le 30 novembre, la responsable de la campagne Boréale de la Fondation David Suzuki dresse un parallèle entre la situation des cerfs du parc Michel-Chartrand et les caribous de Val-d’Or.
Mélissa Mollen-Dupuis, qui réside à Longueuil, a salué l’efficacité de la mobilisation et elle incite la population à motiver les politiciens à écouter leurs citoyens.
Elle rappelle que pour les peuples autochtones, il y a un fort lien émotionnel avec le caribou forestier qui a permis à leurs ancêtres de subsister.
La présence du caribou forestier est primordiale pour contribuer à la santé de la forêt boréale.
Journaliste: Simon Deschamps