La Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS) voit du positif dans le dernier budget du présent mandat des libéraux fédéraux.
Tout comme la la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la Chambre régionale se réjouit de constater qu’il y a des mesures destinées aux entreprises et aux travailleurs.
Cependant, les deux instances de développement estiment que si l’allocation de soutien à la formation, les investissements dans Internet haute vitesse et l’appui aux entreprises innovantes vont être utiles aux entreprises, il y a un mais !
Il faut un déploiement rapide pour permettre une compétitivité pour répondre au marché de l’emploi, notamment par une bonification de l’exemption des gains du Supplément de revenu garanti.
Le budget présente des faiblesses quant à la formation de la main-d’oeuvre et la création d’un régime volontaire d’épargne pour la formation continue financée par le fonds de l’assurance-emploi.
Volet santé
Le volet sur la volonté de créer un régime d’assurance-médicaments avec les provinces, les territoires, les peuples autochtones, les patients plait aux deux Chambres de commerce.
Il faudrait par contre développer une Stratégie nationale pour les médicaments coûteux pour le traitement des maladies rares sans risque de restreindre l’accès aux traitements de pointe et sans répercussions majeures sur la recherche et le développement, les sciences de la vie sans pénaliser les patients.
Production et infrastructures
Les mesures de compensation aux producteurs soumis à la gestion de l’offre est aussi bien perçue.
Toutefois, là où les Chambres de commerce sont déçues, c’est par le peu d’importance accordée aux investissements en infrastructures nécessaires au développement, comme le projet de train grande fréquence (TGF) de VIA Rail pour 2023 et les investissements au maintien et au remplacement de la flotte de brise-glaces dans le corridor maritime du Saint-Laurent.
Enfin, l’absence d’investissement dans les aéroports régionaux désole le président de la CCIRS, Richard D’Amour, qui affirme qu’ils ont des besoins importants en réfection de leurs infrastructures et en développement.
Auteur: Henri-Paul Raymond